L’heure est à la solidarité
En dehors des efforts herculéens fourni par les agents de santé pour contenir le mal, c’est à travers la solidarité et la primauté de l’intérêt général dans l’esprit de chacun que nous en viendrons à bout. C’est du moins ce qu’en pense Gérald Darmanin ministre de l’Action et des Comptes de l’État. Selon lui, chacun à son niveau et à sa façon peut contribuer à enrayer rapidement le mal qui nous frappe en ce moment tout en en limitant les conséquences économiques, financières et sociales.
Une perspective dans laquelle s’inscrivaient de nombreuses mesures gouvernementales comme la prise en charge du chômage partiel ou encore la garantie 300 milliards permettant aux banques de continuer à faire des prêts. D’après les experts, si l’on peut être sûr d’une chose c’est que cette crise mettra à mal l’économie nationale. Les conséquences seront d’autant plus graves si l’ensemble des acteurs économiques s’engage dans un élan égoïste de sauvegarde d’intérêts personnels.
L’heure est à la solidarité générale et chacun se doit de mettre la main à la patte. Les grandes entreprises sont de plus en plus exhortées à suivre l’exemple des assureurs ayant participés au fonds de solidarité pour 200 millions d’euros. Pour Bruno Le Maire les grandes entreprises qui ont recours au chômage partiel pour essayer de sauver la trésorerie devraient plutôt renoncer au paiement de dividende à leurs actionnaires.
