Une nouvelle piste de dépistage
Les informations et connaissances disponibles à ce sujet sont encore peu précises. Cependant, la spécialiste indique que les personnes ayant présenté ces lésions ne souffraient pas d’une forme grave du Covid-19.
On ne saurait donc pour l’instant interpréter ces potentiels nouveaux symptômes comme étant des signes de gravité de la maladie. Il existe en effet des signes que l’on qualifie de para-viraux. Il s’agit de signe qui ne sont pas directement liés à la présence d’un virus dans la peau comme dans le cas de l’herpès par exemple. Mais ces signes se manifestent durant les épisodes de maladie virale qu’un individu connais au cours de sa vie. Il n’y a donc pas de raison de céder à la panique dès l’apparition de ces signes.
Une observation similaire a été faite en Lombardie (foyer de l’épidémie en Italie). Sur les 148 cas observés par les dermatologues, 60 ont été retiré à cause de traitements médicamenteux susceptibles de provoquer des rougeurs. Et des 88 restants, seuls 18 personnes présentaient des signes de lésions cutanées en lien avec le coronavirus.
Toutefois ils devraient désormais être pris en compte pour un dépistage encore plus efficace de la maladie. Le docteur Catherine recommande d’ailleurs à toute personne qui verrait de tels signes sur son corps d’en envoyer les photos ou de consulter un dermatologue par téléconsultation pour avoir plus de précisions sur son cas. Aussi a-t-elle indiqué que les chercheurs de l’hôpital de Saint Louis se penchent déjà sur la question. Un article scientifique sur le sujet est attendu dans les semaines prochaines.
