Le Ramadan 2020 inévitablement touché par le coronavirus

 

Après Pâques et Pessa’h, c’est désormais le mois du carême musulman qui sera considérablement affecté par les nombreuses mesures prises pour faire face à l’épidémie de COVID-19. La fête du Ramadan se voit donc adaptée comme toutes les autres célébrations religieuses depuis plusieurs mois déjà.

 

Vers un Ramadan totalement inédit

Le carême à Bagdad, Médine ou encore au Caire, ce sont des mosquées archi-combles pour la prière du soir. Des milliers de fidèles rassemblés sous l’égide d’un des cinq piliers de l’Islam pour célébrer Allah ainsi que l’unité de l’Oummah. Ainsi en a-t-il toujours été durant des siècles. Mais en cette année spéciale, la déferlante coronavirus bouleverse tous les calendriers religieux. 

Les fêtes de Pâques et Pessa’h en ont déjà fait les frais et c’est désormais le Ramadan qui se profile à l’horizon alors que les mesures de confinement et de distanciation sociale restent en vigueur dans la plupart des pays. Après que le Premier Ministre Edouard Philippe ait mentionnée une probable prolongation du confinement au-delà du 15 avril, il paraît plus qu’évident qu’en France, les musulmans feront le jeûne du Ramadan chez eux. 

Au Moyen-Orient, l’épidémie de coronavirus oblige également autorités religieuses et politiques à prendre des mesures pour un mois de Ramadan spécial. Le carême censé débuter le 24 avril (date de début présumée basée sur le calendrier lunaire) ainsi que la fête qui en marque la consécration pourraient bien se dérouler dans un climat de confinement cette année. C’est du moins ce qui ressort de l’intervention de diverses figures importantes de l’Islam à travers le monde.

 

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